PROGRAMME DE ONG TEMER
L’Organisation Non Gouvernementale (O.N.G) « Eau et Energies Renouvelables pour Tous au Mali » (TEMER) co-responsable est résolument orientée vers l’atteinte de l’idéal 3ZERO(trois zéro) 0 Exclusion - 0 Carbone - 0 Pauvreté, des Objectifs du Développement Durable (ODD) tels que définis en 2015 par l’Organisation des Nations Unies « Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable », et souhaitant avoir un fort impact sur l’état de la couverture sanitaire, l’efficience des dispositions dans l’assainissement, le taux d’accès à l’eau et aux énergies renouvelables (Objectifs n° 6 et 7 de l’Agenda 2030) à des communautés de très bas revenus de notre pays.
La présente note nous permettra de mener une étude débouchant sur la faisabilité réelle du Programme se déclinant en 50 projets, il nous édifiera de façon précise sur les coûts.
Il s’agit de renforcer avec des infrastructures de santé, d’assainissement, de forages et mini-centrales photovoltaïques 50 (cinquante) de nos communes rurales soit une population estimée à 1 000 000 d’âmes, des populations à revenus modestes : -aux Associations Villageoises ;
– Coopératives Agricoles ;
– Fédérations des artisans ;
-Coopératives d’éleveurs ;
l’eau et l’électricité par la vente de kits individuels, et l’installation de mini centrales solaires ou hybrides au biocarburant de fourniture d’électricité à des agglomérations de 20 000 habitants, de points de pompage d’eau de 1 à 200 m3/jour, de chambres froides de 6 à 32 m3 et de 100 ha de terre aménagée selon le système du bocage sahélien.
NOTRE APPROCHE POUR UNE SECURITE ALIMENTAIRE EFFECTIVE
La dégradation du milieu rural sahélien s’est aggravée durant ces dernières décennies, mettant en péril les populations rurales. L’embocagement de l’espace permet de résoudre les problèmes liés à l’agriculture extensive.
(Le bocage se définit comme un paysage rural avec un dispositif de diguettes pour la retenue d’eaux pluviales où un périmètre de 100 ha est aménagé en champs de 1 ha entourés de haies vives (60 000 pieds de jatrophats). Le bocage est un milieu équilibré créé par l’homme où il associe l’arbre, la culture et l’élevage et où l’Homme et la nature vivent en harmonie). Il permet de doubler la production après 3 ans.
Par le mécanisme de financement structuré par nos soins porté par un Partenaire Financier qui, moyennant un contrat assorti d’une durée d’exploitation, investira – exploitera et transfèrera aux Mairies l’ensemble des équipements.
Notre objectif est :
A travers un maillage conséquent du territoire (certaines communes rurales des régions de Kayes, Koulikoro, et Mopti,) d’aménager environ 5 000 ha de terre, doter les centres de santé, écoles, bureaux en eau et électricité ;
– favoriser la création d’un tissu de Très Petites Entreprises (T.P.E) génératrices d’emplois pérennes (ateliers de soudure et de couture, vulcanisation, cybercafés) ;
- l’émergence de l’autonomisation de la femme par l’agro-business : le séchage et la conservation de denrées périssables ;
– l’aménagement de zones d’élevage modernes, une alternative aux multiples conflits entre agriculteurs et éleveurs ;
– pratique de la coton culture et autres denrées spéculatives telles que les plantes énergétiques (jatrophats qui, pressés fournissent le bio-carburant) que l’on pourrait utiliser pour décarboner l’utilisation des machines en milieu rural, libérer les potentialités endogènes pour faire face au paiement de redevances d’eau et d’électricité, cultures de contre-saison par l’irrigation, et plus généralement un appui à la productivité et à la croissance en milieu rural de façon à « fixer » sur leur terroir ces ruraux qui, naguère, du fait du chômage venaient grossir les villes. Ainsi, nous arriverons à faire barrage à la désertification et à reverdir par le reboisement notre sahel, ce qui sera une contribution au projet de la Grande Muraille Verte du (NEPAD).
L’impact de l’installation d’un pompage d’eau de 200 m3/jour, d’une mini centrale de fourniture d’électricité à 20 000 habitants, de l’aménagement de 100 ha de terre en bocage sahélien et d’une chambre froide de 32 m3 est la création d’au moins 1 000 emplois permanents. Ce qui est considérable : une projection sur l’ensemble du Programme nous donnera 50 000 emplois toutes filières confondues. Une boutique de vente de kits individuels et de petits matériels électriques sera ouverte dans chaque localité.
Ces activités professionnelles accomplies au quotidien dans tous les segments du fait des équipements, structureront l’économie locale et rendront nos campagnes plus attrayantes, engendreront une dynamique économique vertueuse de croissance partagée depuis la base : amélioration des conditions de vie pour tous.
Cela éviterait l’exode rural, l’émigration irrégulière. Au plan national, la sécurité, la stabilité politique, et voire la paix d’une manière générale sont à ce prix. Car « sans développement il n’y a pas de paix, sans paix, il n’y a pas de développement » Koffi Annan ex Secrétaire Général de l’O.N.U dixit.
Cette étude de faisabilité couplée à celle d’impact environnemental nous permettra d’assoir les bases d’une intervention sur le terrain en :
- Identifiant les groupes cibles par région ;
- évaluant les besoins humains – matériels et financiers ;
- dégageant les coûts et avantages et en
- faisant de recommandations.
A Court terme (Phase I) : Elle concernera 50 projets pour les Communes rurales où seront prévus un forage équipé d’une pompe d’eau solaire pour alimenter un château d’eau de 200 m3 pour irriguer 100 ha de terre entourés de haie vive de plantes énergétiques : le jatrophat. Ce qui est une stratégie de renforcement de la résilience dans nos campagnes.
A Moyen terme (Phase II) : 100 projets pour 100 avec les mêmes équipements que la (Phase I).
A Long terme (Phase III) : 480 Communes seront dotées des mêmes infrastructures couvrant ainsi l’ensemble du territoire.
Sans eau il n’y a pas de vie, sans énergie, il n’y a aucune perspective de développement.